En position assise (voir exercice préliminaire), la langue maintenue souple dans l’écrin des mâchoires, sur une chaise ou un tabouret dont la hauteur permette que l’équerre formé par cuisse et jambe soit absolument exacte ; le pied doit reposer bien à plat sur le sol et le genou ne doit être ni soulevé ni baissé.
Lorsque la bonne position est prise, faire les respirations préliminaires : quatre ou cinq inspirations, expirations, consécutives, rapidement effectuées, puis vider à fond les poumons par la dernière expiration, aussi prolongée que possible sans effort.
Pour cet exercice, le point de fixation sera posé, non sur la muraille, comme pour les précédents exercices, mais à terre, à une distance de trente centimètres environ de la pointe des pieds.
Assis, et les yeux tranquillement fixés sur le point de concentration, les jambes à l’équerre, les pieds formant le V, comme pour le premier exercice, les mains, posées à plat sur les cuisses - pouce en dedans, doigts à l’extérieur - restent souples et ne doivent jamais servir d’appui. Le regard ne quittera pas le point de concentration, seule, la colonne vertébrale devra toujours rester droite et ferme, car c’est elle qui conduira l’exercice, et toute coudure ou voussure, empêcherait le bon résultat de l’exercice d’être ressenti. La ligne de la nuque ne devra pas changer, c’est-à-dire qu’elle devra rester toujours droite et quand on se relève, ne pas s’aider des bras ou des mains.
Assis, mains posées sur les cuisses, les yeux ne quittant pas le point de concentration, aspirer pendant 7 secondes, tout en penchant graduellement le buste, maintenu droit par la colonne vertébrale, jusqu’à parvenir à le faire reposer sur les cuisses ; rester ainsi 4 secondes en tenant les poumons pleins d’air, puis remonter le torse jusqu’à se retrouver dans la position de départ, en expirant graduellement, pendant 7 secondes que prendra la montée.
On répétera cet exercice pendant 3 minutes au maximum et jamais plus de deux ou trois fois par jour, lorsqu’on est parvenu à l’accomplir aisément, sans aucune difficulté.
_Une variante d’exécution de cet exercice, à pratiquer seulement lorsqu’on a déjà acquis la parfaite maîtrise de la première forme donnée :
en inspirant, et pendant qu’on incline le buste, au lieu de fixer le point de mire déposé sur le sol, poser le regard sur la pointe du nez, l’y maintenir encore pendant les secondes de tenue du souffle ; et, pendant le mouvement de redressement du buste, et l’expiration de 7 secondes, faire remonter le regard graduellement de la pointe du nez à la racine, le maintenir la pendant les secondes d’arrêt du souffle, et recommencer la descente du buste en inspirant, le regard glissant de la racine du nez à la pointe ; le tenir à nouveau fixé sur cette pointe, remonter le buste en expirant, le regard remontant le long de l’arête du nez et se fixant à la racine, ainsi de suite jusqu’à la fin des mouvements. Cela fortifie les nerfs moteurs et oculaires, et aide également beaucoup à l’obtention de la stabilité du regard, ce qui contribue à amener un rapide developpement de la faculté de concentration.
Le but de cet exercice est de favoriser le développement de la faculté de concentration. Physiologiquement, cet exercice apporte d’heureuses modifications dans le fonctionnement organique et contribue à amener des proportions correctes dans la forme corporelle.
Dr. O.Z.HANISH in Health and Breath Culture
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